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Une nouvelle étape dans la recherche d’un vaccin contre le virus du sida est franchie. Les premières doses utilisant la technologie de l’ARN messager ont été administrées chez des humains, ont annoncé ce jeudi l’entreprise américaine de biotechnologie Moderna et l’organisation International AIDS Vaccine Initiative. Cet essai, dit de phase 1, est réalisé aux États-Unis sur 56 adultes en bonne santé et séronégatifs.
Malgré quatre décennies de recherche, les scientifiques n’ont toujours pas réussi à mettre au point un vaccin contre cette maladie qui tue chaque année des centaines de milliers de personnes. Mais les récents succès de la technologie de l’ARN messager, ayant permis le développement en un temps record de vaccins contre le Covid-19, dont celui de Moderna, a suscité des espoirs.
Le but du vaccin testé est de stimuler la production d’un certain type d’anticorps (bnAb), capables d’agir contre les très nombreux variants en circulation du VIH, le virus provoquant la maladie du sida. Le vaccin cherche à éduquer les lymphocytes B, qui font partie de notre système immunitaire, à produire ces anticorps. Pour cela, l’essai va tester l’injection d’un premier immunogène, c’est-à-dire d’une substance capable de provoquer une réponse immunitaire, et d’un immunogène de rappel injecté par la suite. Ils seront délivrés via la technologie de l’ARN messager.
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Aux Pays-Bas, un nouveau variant du VIH vient d’être découvert. D’après les premières informations, il est plus virulent et transmissible que les autres.
Il a été découvert aux Pays-Bas chez 17 patients séropositifs et membres du projet BEEHIVEE, qui collecte des échantillons de VIH en Europe et en Ouganda. Le nouveau variant, appelé variant VB, présente des caractéristiques différentes des autres souches de VIH. Les personnes infectées avec le variant VB ont une charge virale 3,5 à 5,5 fois plus élevée que les autres. Leurs lymphocytes T4 déclinent deux fois plus rapidement, les exposant au risque de développer le Sida bien plus tôt. Enfin, le variant VB semble aussi plus transmissible que les souches de VIH. Heureusement, il répond bien aux traitements antirétroviraux disponibles.
source :
« Je crois que c’est la première fois que cela se produit dans l’histoire du cancer. » Cette grande première dont parle le docteur Luis A. Diaz Jr., du Memorial Sloan Kettering Cancer Center, concerne le traitement du cancer colorectal. Avec d’autres médecins, il vient de publier un article dans la revue médicale de référence New England Journal of Medicine un essai clinique mené sur une douzaine de patients atteints d’un cancer colorectal aux États-Unis.
Le dostarlimab, un anticorps monoclonal, a permis d’éliminer totalement le cancer colorectal chez les 12 patients impliqués dans cet essai clinique. Après 6 mois de traitement, plus aucune trace du cancer n’était détectable aux examens. Un résultat « sans précédent », indique le Dr Alan P. Venook, spécialiste du cancer colorectal à l’Université de Californie à San Francisco interrogé par le New York Times
De plus, aucun effet secondaire important n’a été observé chez les malades. Après l’administration du médicament, les 12 patients n’ont pas eu à subir de chimiothérapie ni de chirurgie, ce qui a permis de préserver la fonction intestinale, vésicale, sexuelle et la fertilité de manière normale.
S’il est encore trop tôt pour crier à un miracle scientifique en raison du faible nombre de participants à cet essai clinique, les résultats sont très prometteurs. Certains spécialistes appellent tout de même à la prudence en indiquant que les cancers traités avec cette immunothérapie et sans chirurgie pourraient réapparaître chez certains patients.
Pendant 6 mois, les 12 patients ont reçu une dose de dostarlimab toutes les 3 semaines. Il s’agit d’un médicament à 11 000 dollars la dose qui « démasque les cellules cancéreuses, permettant au système immunitaire de les identifier et de les détruire », indique le New York Times. Ce médicament est connu en France sous le nom de Jemperli et est administré pour le traitement des patientes adultes atteintes d’un cancer de l’endomètre, récidivant ou avancé, rappelle La Voix du Nord. Au mois d’octobre 2021, la Haute autorité de santé (HAS) émettait un avis défavorable quant à son remboursement par la Sécurité sociale, ajoute le quotidien régional.
source: https://fr.news.yahoo.com/medicament-eradique-cancer-colorectal-100-patients-essai-clinique-161749159.html
Un Américain est devenu la première personne au monde à recevoir une transplantation cardiaque à partir d’un coeur de porc génétiquement modifié.
David Bennett, 57 ans, se porte bien trois jours après l’intervention expérimentale de sept heures réalisée à Baltimore, selon les médecins.
La transplantation est considérée comme le dernier espoir de sauver la vie de M. Bennett, bien que l’on ne sache pas encore quelles sont ses chances de survie à long terme.
« C’était soit mourir, soit faire cette transplantation », explique M. Bennett un jour avant l’opération.
« Je sais que c’est un coup dans l’eau, mais c’est mon dernier choix », ajoute-t-il.
Les médecins du centre médical de l’université du Maryland ont obtenu une dérogation spéciale de l’autorité médicale américaine pour effectuer la procédure, au motif que M. Bennett serait mort autrement.
Il avait été jugé inéligible à une transplantation humaine, une décision qui est souvent prise par les médecins lorsque le patient est en très mauvaise santé.
Pour l’équipe médicale qui a réalisé la transplantation, celle-ci marque l’aboutissement d’années de recherche et pourrait changer des vies dans le monde entier.
Le chirurgien Bartley Griffith explique que l’opération permettra au monde de faire « un pas de plus vers la résolution de la crise de la pénurie d’organes », indique l’école de médecine de l’université du Maryland dans un communiqué.
Cette crise signifie que 17 personnes meurent chaque jour aux États-Unis dans l’attente d’une transplantation, et que plus de 100 000 personnes seraient sur la liste d’attente.
La possibilité d’utiliser des organes d’animaux dans le cadre de ce qu’on appelle la xénotransplantation pour répondre à la demande est envisagée depuis longtemps, et l’utilisation de valves cardiaques de porc est déjà courante.
En octobre 2021, des chirurgiens de New York ont annoncé qu’ils avaient réussi à transplanter un rein de porc sur une personne. À l’époque, l’opération était l’expérience la plus avancée dans le domaine à ce jour.
Toutefois, le receveur était à cette occasion en état de mort cérébrale, sans espoir de guérison.
M. Bennett, lui, espère que sa greffe lui permettra de poursuivre sa vie. Il a été alité pendant six semaines avant l’opération et relié à une machine qui l’a maintenu en vie après qu’on lui a diagnostiqué une maladie cardiaque en phase terminale.
« J’ai hâte de sortir du lit après ma guérison », disait-il la semaine dernière.
Lundi, il a été signalé que M. Bennett respirait par lui-même tout en étant soigneusement surveillé.
Mais on ne sait pas exactement ce qui va se passer ensuite. Le porc utilisé pour la transplantation est génétiquement modifié pour éliminer plusieurs gènes qui auraient entraîné le rejet de l’organe par le corps de M. Bennett, rapporte l’agence de presse AFP.
M. Griffith a déclaré qu’ils procédaient avec prudence et surveillaient attentivement M. Bennett, tandis que son fils David Bennett Jr a déclaré à l’Associated Press que la famille était « dans l’inconnu à ce stade ».
Mais il ajoute : « il réalise l’ampleur de ce qui a été fait et il en réalise vraiment l’importance. »
« Nous n’avons jamais fait cela chez un humain et j’aime à penser que nous, nous lui avons donné une meilleure option que ce qu’aurait été la poursuite de sa thérapie », souligne M. Griffith. « Mais si [il vivra] un jour, une semaine, un mois, un an, je ne le sais pas ».
source: https://www.bbc.com/afrique/monde-59951225?at_custom4=E86472CE-72DE-11EC-8650-4CD339982C1E&at_custom3=BBC+News+Afrique&at_custom2=facebook_page&at_custom1=%5Bpost+type%5D&at_medium=custom7&at_campaign=64