Contraception masculin
Il existe en effet plusieurs options pour les hommes qui souhaitent empêcher une relation de déboucher sur un enfant, et d’autres sont en cours de développement.
Commençons par trois dont vous avez peut-être entendu parler :
Le préservatif masculin
C’est la technique de contraception masculine la plus connue et la plus répandue.
Utilisé correctement, le préservatif peut être efficace à 98 % pour prévenir la grossesse, et c’est d’ailleurs la seule méthode qui protège également contre les IST.
Afin de bien les utiliser, il convient de vérifier la date de péremption et de s’assurer qu’il n’est pas abimé (avec des trous ou des déchirures).
Il faut aussi préférer les préservatifs en latex qui sont réputés plus efficaces selon l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé) et UNFPA (Le fond des Nations-unies pour la population).
Malgré leur efficacité, les raisons invoquées pour ne pas utiliser de préservatifs peuvent aller du coût ou de la disponibilité à des plaintes d’inconfort ou de perte de sensation.
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Le coït interrompu ou retrait
C’est une méthode gratuite mais peu fiable avec 27 % d’échecs, selon l’OMS.
Cette méthode consiste à retirer son pénis du vagin de sa partenaire avant d’éjaculer.
Le NHS, le service public de santé britannique, ne le considère pas comme une méthode de contraception.
En effet, les spermatozoïdes peuvent être libérés avant l’éjaculation et provoquer une grossesse.
Néanmoins, Moussa Diabaté, expert sénégalais en santé de la reproduction, explique que la méthode du retrait, ou coït interrompu, qui dit-il, est avec le préservatif la méthode de contraception la plus populaire du Sénégal, produit de bons résultats.
Mais, pour le chirurgien urologue congolais, Dr Mobile Kampanga, ce n’est pas une méthode de contraception qu’il recommande à ses patients.
»La méthode du coït interrompu n’est pas très efficace pour dire vrai parce que beaucoup d’hommes prétendent le faire, mais en fait ils ne vont pas le faire et certains ne le font pas à temps. Il y a aussi le fait que les couples peuvent avoir un deuxième rapport sexuel et il se trouve que quelques spermatozoïdes sont restés dans l’urètre et peuvent passer dans le vagin » fait-il valoir.
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La vasectomie
Il s’agit d’une opération mineure qui consiste à couper et bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes à partir des testicules.
Elle est généralement effectuée sous anesthésie locale, c’est-à-dire que vous êtes éveillé mais ne ressentez aucune douleur, et dure environ 15 minutes.
Une vasectomie est efficace à plus de 99 % selon le site du NHS, le service public de santé britannique.
Elle est considérée comme une stérilisation permanente, bien qu’elle puisse être réversible dans certains cas.
Notons que ce n’est pas une méthode populaire sur le continent.
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Dr Kampanga affirme que la demande de vasectomies est »quasi-inexistante » en RD Congo. En 27 ans de pratique, le chirurgien urologue dit qu’il n’a fait que 10 vasectomies.
»Très peu d’hommes recourent à la vasectomie », raconte-il a BBC Afrique. »Certains invoquent des motifs religieux. Ils ne veulent pas se mutiler. Alors souvent ils obligent les femmes à prendre la contraception et ils peuvent échapper à la vasectomie ».
source : Bbc Africque
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